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Manuale typographicum

ifférentes méthodes ont été mises au point pour distinguer les caractères d’imprimerie et pour établir des regroupements entre eux. Au-delà de la distinction élémentaire entre caractères romains (à hampes et à jambages verticaux) et italiques (à hampes et à jambages inclinés), les familles de caractères se distinguent par l’importance et la forme de leurs empattements (manière dont se terminent hampes et jambages).

La classification Thibaudeau (1921), repose sur le dessin de l’empattement. On peut en effet distinguer quatre cas d’espèce assez aisément identifiables.

Classification Thibaudeau

  • les Elzevirs, à empattements triangulaires;
  • les Didots, à empattements rectilignes très fins;
  • les Egyptiennes, aux empattements de la même force que le corps de la lettre
  • les Antiques, sans empattements.

La classification Thibaudeau, si elle a le mérite d’être claire, a pourtant le défaut d’être un tantinet rustique. La classification Vox-ATypI corrige ce défaut. Elaborée à partir d’un projet de Maximilien Vox (1952) et entérinée par l’Association Typographique Internationale (1962), c’est la plus couramment utilisée de nos jours. Pour caractériser un caractère typographique, elle prend en compte des critères historiques et esthétiques. La classification Blackwell présentée dans son passionnant ouvrage Typo du XXe siècle est une variante plus complète de la classification Vox-ATypI.

Pour en savoir plus sur la classification des caractères on pourra se référer au site Caractères typographiques.